Bien que certaines conséquences de l’alcool au volant soit inévitable, vous pouvez tout de même éviter le pire. En démontrant que l’un de vos droits a été violé ou en soulevant un moyen de défense, vous pourriez être acquitté.
Vous souhaitez éviter les conséquences de l’alcool au volant en 2025? Avocats Alcool au Volant est là pour vous!
La conduite avec facultés affaiblies par l'alcool est une infraction qui se produit dans les deux situations suivantes :
Lorsqu’une personne consomme de l'alcool après avoir cessé de conduire et qu'elle n'avait pas de raison de croire qu'on lui demanderait de fournir un échantillon d'haleine ou de sang, elle ne peut être reconnue coupable de cette infraction.
Être reconnu coupable de conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool entraîne de lourdes conséquences. Cette infraction, considérée comme un acte criminel au Canada, est sévèrement sanctionnée, avec des répercussions immédiates et à long terme.
L’une des premières conséquences d’une condamnation est l’imposition d’une amende. Le montant minimal s’élève à 1 000 $, mais il peut augmenter selon le taux d’alcool au moment de l’infraction :
Taux d’alcool (mg par 100 ml de sang) | Contravention minimale (2025) |
Entre 80 et 119 | 1 000 $ |
Entre 120 et 159 | 1 500 $ |
160 ou plus | 2 000 $ |
Une condamnation entraîne également une inscription au casier judiciaire. Cela peut nuire à plusieurs aspects de la vie du contrevenant, notamment:
Dès l’arrestation, votre permis de conduire sera automatiquement suspendu. Le policier pourra suspendre votre permis pour 90 jours, mais le juge pourra allonger la suspension.
Une personne dont le permis de conduire a été suspendu en raison d’une condamnation pour conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool peut, dans certains cas, demander un permis restreint lui autorisant d’effectuer des déplacements essentiels.
Si vous avez un taux d’alcool supérieur au double de la limite permise ou s’il s’agit d’une deuxième infraction, vous pourriez avoir une peine d’emprisonnement qui peut aller jusqu’à 10 ans.
Pour une première infraction, la peine d’emprisonnement est laissée à la discrétion du juge. En revanche, dès la deuxième infraction, l’emprisonnement est obligatoire.
Le tribunal peut ordonner l’installation d’un dispositif anti démarrage dans le véhicule du contrevenant. Ce système empêche le démarrage du véhicule si une concentration d’alcool est détectée dans l’haleine du conducteur.
Il est possible pour le tribunal d’ordonner la participation à des programmes de sensibilisation ou de réhabilitation. Des programmes comme Alcofrein ou le PERRCCA (Programme d’évaluation et de réduction du risque de conduite avec les capacités affaiblies) visent à prévenir les récidives en sensibilisant les participants aux dangers de l’alcool au volant.
La participation à ces programmes entraîne des frais à la charge de la personne concernée:
Programme | Coût (2025) |
Alcofrein | 150,00 $ |
PERRCCA | 351,00 $ |
Si la SAAQ demande une évaluation complète, les coûts vont s’élever à 830,70 $ plus taxes
La conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool est loin d’être une infraction mineure. Elle entraîne des sanctions juridiques, financières et sociales qui peuvent compromettre sérieusement l’avenir du contrevenant. Éviter une condamnation de conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool avec l’aide d’un avocat spécialisé en droit criminel!
Être accusé de conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool ne signifie pas automatiquement être reconnu coupable. Il est tout à fait possible d’être acquitté. C’est la personne qui poursuit qui doit faire la preuve hors de tout doute raisonnable.
Lorsqu’un avocat de la défense présente un ou plusieurs moyens de défense, il peut soulever un doute raisonnable, ce qui mène à un acquittement. Bien qu’il soit permis de se représenter soi-même devant les tribunaux, il est recommandé de faire appel à un avocat spécialisé en droit criminel!
Voici quelques moyens de défense qu’un avocat peut faire valoir devant le tribunal pour obtenir un acquittement :
Une personne peut être reconnue coupable de conduite avec les facultés affaiblies de deux façons. L’une d’elles repose sur l’article 320.14 (1) a) du Code criminel :
« La personne a conduit un moyen de transport alors que sa capacité de conduire était affaiblie, à quelque degré que ce soit, par l’effet de l’alcool, d’une drogue ou de la combinaison des deux. »
Lorsque les accusations reposent sur l’article 320.14 (1) a), la Couronne s’appuie sur des preuves circonstancielles, constituées de plusieurs manifestations physiques observées chez le conducteur, telles que :
Il n’existe pas de liste exhaustive de symptômes permettant de conclure à un affaiblissement. Chaque situation doit être analysée dans son ensemble.
Un avocat de la défense peut soutenir que ces comportements découlent d'autres facteurs : stress, fatigue, émotion intense ou distraction momentanée.
Par exemple, un résultat « FAIL » obtenu avec un appareil de détection approuvé (ADA) n’établit pas automatiquement une capacité affaiblie. Ce résultat indique la présence d’alcool et justifie la demande d’un échantillon d’haleine, mais ne prouve pas à lui seul un affaiblissement réel au moment de la conduite.
L’avocat cherchera donc à démontrer que les signes observés, tels que les yeux rouges, la démarche incertaine, la lenteur d’élocution, peuvent s’expliquer autrement que par la consommation d’alcool. Il pourra souligner toute imprécision dans les témoignages des policiers, l’absence de preuve vidéo, ou encore un délai significatif entre la conduite et les tests effectués.
Son travail consiste à remettre en question le lien entre l’état du conducteur et l’alcool, et à proposer des explications plausibles et réalistes. Si ces explications suffisent à semer un doute raisonnable dans l’esprit du juge, l’accusé sera acquitté!
Un avocat spécialisé en droit criminel peut contester la validité de la preuve si le dépistage de l’alcoolémie n’a pas été effectué conformément aux normes rigoureuses prévues par la loi.
Le Code criminel énonce des conditions précises à respecter pour que les résultats des analyses du taux d’alcool du conducteur bénéficient d’une présomption d’exactitude.
Ces conditions incluent notamment les éléments suivants :
Si l’une de ces conditions n’est pas respectée, la présomption d’exactitude du taux d’alcool du conducteur ne s’applique plus. Cela donne à l’avocat de la défense l’occasion de contester la fiabilité des résultats obtenus.
Grâce à sa connaissance des exigences techniques et juridiques encadrant les analyses d’alcoolémie, il peut:
En démontrant que certaines conditions essentielles n’ont pas été respectées, telles que:
L’avocat peut faire valoir qu’un doute raisonnable subsiste quant au taux réel d’alcool dans le sang de l’accusé au moment des faits. Ainsi, même si le taux mesuré dépasse la limite légale, le non-respect des procédures imposées par le Code criminel peut constituer un moyen de défense permettant d’obtenir un acquittement.
Lorsqu’une personne est arrêtée pour conduite avec les facultés affaiblies, elle possède des droits fondamentaux garantis par la Charte canadienne. Ces garanties constitutionnelles, qui assurent un traitement juste et équitable, doivent être obligatoirement respectées par les policiers.
L’avocat est en mesure d’examiner les faits et de déterminer si des atteintes aux droits fondamentaux de l’accusé ont été commises. Si un ou plusieurs droits de l’accusé sont enfreints, l’avocat de la défense peut faire valoir ces violations devant le tribunal afin d’obtenir une réparation.
Deux recours peuvent être entrepris par l’avocat en cas de violation des droits constitutionnels de l’accusé :
Requête de la charte | Explication |
Exclusion des éléments de preuve | Permet de contester la recevabilité des éléments de preuve obtenus en contravention des droits de l’accusé. En démontrant que des éléments de preuves ont été obtenus en violation de la Charte, l’avocat peut convaincre le juge de les écarter du procès. L’exclusion d’une preuve essentielle peut affaiblir considérablement le dossier de la Couronne. Dans certains cas, cela empêche même la Couronne de prouver la culpabilité de l’accusé au-delà de tout doute raisonnable, menant directement à un verdict d’acquittement. |
Arrêt des procédures judiciaires | Une requête en arrêt des procédures judiciaires est généralement déposée lorsqu’une violation des droits constitutionnels est jugée particulièrement grave. Cette mesure exceptionnelle s’applique dans les cas où l’exclusion de la preuve ne suffit pas à compenser l’atteinte subie par l’accusé. Si le tribunal estime que cette violation compromet l’intégrité du système judiciaire et qu’aucune autre réparation n’est envisageable, il peut alors décider de prononcer l’arrêt des procédures. Une telle décision équivaut à un acquittement! |
Voici 3 violations fréquemment observées dans les cas de conduite avec facultés affaiblies par l’alcool, qui peuvent justifier une requête en exclusion de preuve ou une requête en arrêt de procédure :
La Charte protège le droit de consulter un avocat immédiatement après une arrestation. Ce droit vise à assurer qu’un individu détenu puisse comprendre ses droits, obtenir des conseils juridiques éclairés et éviter de s’auto-incriminer par ignorance ou sous pression.
Lorsqu’une personne est arrêtée pour conduite avec facultés affaiblies par l’alcool, les policiers ont l’obligation :
Si la police interroge une personne ou procède à des tests, comme un alcootest, sans l’avoir informée de son droit de consulter un avocat ou sans lui avoir donné la possibilité d’exercer ce droit, l’avocat de la défense peut déposer une requête en exclusion de la preuve afin que les résultats obtenus soient jugés inadmissibles en preuve.
Un autre droit fondamental est celui de connaître immédiatement les motifs de son arrestation. La Charte stipule que toute personne arrêtée doit être informée, dans un langage clair et accessible, des raisons pour lesquelles elle est privée de sa liberté.
L’omission de fournir ces informations peut compromettre la capacité de l’accusé à exercer d’autres droits fondamentaux, notamment celui de consulter un avocat.
Lorsqu’un tel manquement survient, l’avocat de la défense peut présenter une requête en exclusion de la preuve afin que soient écartés tous les éléments obtenus par la police alors que l’accusé ne savait pas clairement qu’il était arrêté pour conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool.
Le droit d'être jugé dans un délai raisonnable est garanti par la Charte. Ce droit vise à protéger les accusés contre les délais excessifs dans le système judiciaire, qui peuvent compromettre leur capacité à se défendre efficacement.
Les tribunaux ont établis les délais suivants:
Si le procès dépasse ces délais sans justification valable, l’avocat de la défense peut demander l'arrêt des procédures. L’avocat devra démontrer que les retards sont déraisonnables et qu'ils ne sont pas dus à des manœuvres dilatoires et intentionnelles de la part de l'accusé.
Si le tribunal conclut que les délais ont porté atteinte aux droits constitutionnels de l'accusé, il peut ordonner l'arrêt des procédures, équivalent à un acquittement.
Bref, dans les affaires de conduite avec facultés affaiblies, le rôle de l’avocat ne se limite pas à plaider l’innocence de son client. Il consiste aussi, et surtout, à veiller au respect scrupuleux des droits fondamentaux de celui-ci, à scruter chaque étape de l’arrestation, de l’enquête policière et de la procédure judiciaire, et à utiliser tout manquement pour obtenir un acquittement.
Recourir à un avocat compétent dans le domaine garantit une défense rigoureuse, capable d’examiner toutes les facettes de votre dossier. Selon les circonstances, cette assistance peut même aboutir à un acquittement.
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