Au Québec, la loi ne s’arrête pas où le sentier hors-piste commence.
Elle s’étend bien au-delà de cette limite, et c’est pourquoi les lois concernant l’alcool au volant s’appliquent également aux conducteurs de VTT, motoneiges, cotes-à-cotes et autres véhicules de plaisance.
Alors, à quelles conséquences faites-vous face si vous êtes accusé d’avoir conduit un véhicule hors route en état d’ébriété? Vous risquez d’être accusé au criminel pour alcool au volant. Voici donc tout ce que vous devez savoir sur les conséquences et défenses possibles pour un tel geste.
Depuis maintenant plusieurs années, le Code de la sécurité routière s’applique aux motoneigistes et conducteurs de quads. C’est donc dire que l’interdiction de conduire en état d’ébriété, la suspension du permis et même la révocation du permis automobile concernent également les conducteurs plaisanciers.
Le fait de conduire une motoneige – même sur un sentier hors-piste – alors que le taux d’alcool dépasse le 80mg d’alcool par 100ml de sang est un geste criminel. Si vous êtes reconnu coupable d’un tel geste, vous serez maintenant titulaire d’un casier judiciaire et une amende de 1000$ vous sera imposée.
La SAAQ verse des indemnités pour les blessures causées sur le chemin public par une automobile. Les accidents de motoneige et de VTT ne sont donc pas couverts par la SAAQ, même si des droits d’immatriculation sont payés. La seule exception concerne les accidents impliquant une motoneige et une automobile.
Le fait de causer des blessures graves ou la mort en conduisant un véhicule de plaisance en état d’ébriété pet mener à de sérieuses accusations criminelles. Encore une fois, le Code criminel s’applique à tout ce qui se passe sur le sentier hors-piste.
Dès l’arrestation pour alcool au volant d’une motoneige, d’un VTT ou d’un autre véhicule hors-piste, le permis de conduire automobile est suspendu pour 90 jours.
Une accusation criminelle sera portée contre le conducteur de la motoneige si le taux d’alcoolémie de ce dernier dépassait le 0.08.
Si le conducteur est reconnu coupable d’alcool au volant, il deviendra titulaire d’un casier judiciaire et devra acquitter une amende de 1000$. La récidive peut même le mener derrière les barreaux.
Après avoir été déclaré coupable d’alcool au volant, une interdiction de conduire de 1 an lui sera imposée. Cela l’empêchera de conduire son automobile, ainsi que sa motoneige et tout autre véhicule hors-piste.
Une première récidive mène à un emprisonnement de 30 jours, alors qu’une seconde amène le conducteur en prison pour 120 jours. Cela s’applique même si la première infraction a eu lieu en automobile ou à bord d’une motoneige.
Depuis 2018, les policiers qui patrouillent les sentiers ont le droit d’exiger qu’un conducteur de VTT ou de motoneige se soumette à un alcootest. Cet alcootest est obligatoire pour le conducteur interpellé par les policiers.
Les conducteurs qui refusent de s’y soumettre pourront être accusé d’avoir refusé d’obtempérer à un ordre d’un policier, ce qui mène à des conséquences encore plus graves que l’alcool au volant.
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